Sécurité routière

Journée nationale de la sécurité routière

Inscrite parmi les priorités gouvernementales, la lutte contre l’insécurité routière est une cause qui progresse lentement dans les mentalités et, même si les accidents corporels de la circulation diminuent régulièrement, le bilan reste trop lourd et la barre des 3000 morts semble bien difficile à franchir.

3 239 personnes tuées en France en 2019

Tout au long de l’année, des opérations destinées à sensibiliser le public au nécessaire respect des règles de sécurité routière sont menées, mais elles ne sensibilisent guère que les personnes déjà sensibilisées !

Agir sur les comportements

La généralisation de certains comportements délictueux (le téléphone en voiture, la consommation d'alcool ou de stupéfiants) a considérablement fait reculer la sécurité routière, notamment pour les piétons et les cyclistes. Les pouvoirs publics restent peu efficaces pour éradiquer ces phénomènes, préférant visiblement se retrancher dérrière la traque des seuls excès de vitesse.

Une initiative à saluer

Les jeunes chauffeurs sont repérés grâce à un auto-collant "A" durant les trois premières ananées de leur permis de conduire. C'est une chose. Les seniors agissent aussi et tentent aujourd'hui de promouvoir la pose d'un auti-collant "S" à l'arrière des véhicules concernés  (voir le site www.signalsenior.com). Cela permettra peut-être d'éviter quelques accidents.

Un site à visiter : securite-routiere.gouv.fr

L'alcool et la conduite

Chaque année en France, près de 30% des accidents mortels sont dus à une prise excessive d'alcool. Ces décès pourraient être évités si tous les conducteurs respectaient strictement la limitation légale de l'alcoolémie au volant.
Il est interdit de conduire avec un taux d’alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,5 g/l de sang (ou 0,2 g/l si vous avez un permis probatoire). En cas de contrôle, les autorités de police sont autorisées à pratiquer des dépistages de l’alcoolémie.


Taux égal ou supérieur à 0.2 g/l pour les permis probatoires:

  • Retrait de 6 points sur permis de conduire ;

Attention : la 1ʳᵉ année du permis probatoire, si le conducteur perd son permis pour solde de points nul, il doit repasser l’examen du permis de conduire (code et conduite).

  • Amende forfaitaire de 135 euros - Immobilisation du véhicule.


Taux compris entre 0.5 g/l et 0.8g/l : Il s'agit d'une contravention de 4e classe:

  • Retrait de 6 points sur le permis de conduire ;
  • Amende forfaitaire de 135 euros ;
  • Immobilisation du véhicule ;
  • Suspension du permis (jusqu’à 3 ans)


Taux égal ou supérieur à 0.8 g/l : Il s'agit d'un délit:

  • Retrait de 6 points sur le permis de conduire ;
  • Jusqu’à 4500 euros d'amende ;
  • Immobilisation du véhicule (sauf si un passager est en état de conduire) ;
  • Annulation du permis (jusqu’à 3 ans) ;
  • Stage obligatoire de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du contrevenant ;
  • 2 ans d’emprisonnement (cf article L234-1 code de la route) ;
  • Interdiction de conduire un véhicule non équipé d’un dispositif homologué d’éthylotest anti-démarrage (EAD), pour une durée de 5 ans au maximum. La violation de cette interdiction constitue un délit, puni de 2 ans d’emprisonnement et de 4 500 € d’amende.

Refus de soumettre à une vérification de présence d'alcool dans le sang:

Les sanctions encourues sont les mêmes que pour une personne ayant conduit avec une alcoolémie supérieure à 0,8 g/l dans le sang :

  • Retrait de 6 points sur le permis de conduire ;
  • Jusqu’à 4 500 euros d'amende ;
  • Immobilisation du véhicule ;
  • Suspension (jusqu’à 3 ans maximum) voire annulation du permis (avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant 3 ans au plus) ;
  • Stage obligatoire de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du contrevenant ;
  • Peine de prison (jusqu’à 2 ans).